📚 Trouver et creuser ton idée

🔥 Comment trouver son idée ?

Comment trouver ton idée de roman ? Quels éléments te faut-il pour créer une histoire ? Qu’est-ce qu’une bonne idée ?

Avant tout, prends un carnet de notes. Il va devenir ton meilleur allié pour récolter toutes les idées qui vont t’aider à construire ton roman. Commence par réfléchir au genre d’histoire que tu souhaites écrire.

** 💡 Comment trouver ton idée de roman ?**

• Garde l’esprit ouvert et observe le monde autour de toi. Un écrivain, c’est un explorateur d’idées qui puise partout.
• Fais le point sur les livres que tu as lus, les films ou séries que tu as aimés. Demande-toi pourquoi tu les as appréciés, tu peux t’inspirer de ça.
• Fouille aussi dans tes rêves, tes cauchemars, tes secrets. Tu as sans doute une imagination bien plus riche que tu ne le crois.
• Tu peux même essayer le rêve lucide (avec relaxation et méditation) pour faire surgir des idées originales.

*� Quels éléments te faut-il pour créer une histoire ?

• Le genre de ton roman. Veux-tu écrire de la science-fiction, de la fantasy, un policier, une romance, du fantastique, un drame, un conte… ? Chaque genre a ses codes, il faut en être conscient.
• Un héros ou personnage principal. Il n’a pas forcément besoin d’un nom ou d’une apparence au début, mais il faut au moins savoir quel type de personnage c’est : un humain, un animal, une créature imaginaire, un objet animé ?
• Le monde dans lequel vit ton héros. Est-ce le monde réel ou un univers inventé ? Et à quelle époque se passe l’histoire : moderne, passé, futur, antique… ?
• L’objectif de ton personnage. Que doit-il accomplir, et surtout pourquoi ? Cet objectif doit être simple à comprendre mais difficile à réaliser (comme trouver le coupable dans un polar, ou sauver le monde dans une fantasy).
• Une force antagoniste. Qui va s’opposer à ton héros ? Ça peut être une personne, un groupe, ou même une force non physique (comme la météo, une catastrophe naturelle…).

*� Qu’est-ce qu’une bonne idée ? On entend souvent dire que toutes les histoires ont déjà été racontées. Ce n’est pas pour te décourager, mais pour te rappeler que chercher l’originalité pure est quasiment impossible. Mais attention, cette phrase n’est pas complète : Toutes les histoires ont déjà été racontées, mais pas par toi. Avec ta plume, ton style, tes émotions, tes ressentis, ta manière de raconter, ton histoire sera forcément unique.

L’idée parfaite, c’est celle qui te passionne vraiment, que tu peux expliquer simplement, qui est complexe à réaliser pour ton personnage, que tu peux écrire avec plaisir, et surtout, pour laquelle tu as assez de matière pour la développer. Comment valider ton idée ?

Valider une idée pour ton roman, c’est faire un tri et te poser les bonnes questions pour savoir si tu as vraiment envie de passer du temps avec elle, d’écrire cette histoire, de vivre avec ce personnage.

*Première question à te poser :

Est-ce que cette idée te plaît ? As-tu vraiment envie d’écrire cette histoire ?*

Ensuite, demande-toi si cette idée a du potentiel. Toutes les idées en ont, mais pas forcément toutes dans les mains de la même personne. Si tu tiens à cette histoire, mais que tu manques d’inspiration pour la développer, le brainstorming ou le travail en groupe peuvent t’aider à l’enrichir.

Parmi toutes tes idées, il faudra faire un choix. Tu ne peux pas tout raconter dans un seul roman, mais certaines idées peuvent servir dans d’autres histoires ou comme intrigues secondaires.

Ne perds jamais ton carnet, toutes tes notes sont précieuses et ne sont jamais perdues !

🌌 Comment améliorer et exploiter ton idée ?

Pour faire grandir ton idée, il existe plein de techniques sympas qui vont t’aider à creuser son potentiel, la rendre plus originale, et surtout avoir assez de matière avant de te lancer plus loin. L’idée, c’est d’ajouter des éléments qui vont pimenter ton histoire : des rebondissements, des interactions entre tes personnages, des émotions fortes à transmettre.

*� La technique des hypothèses Pose-toi plein de questions du genre « Et si… ? » Par exemple : Et si mon héros était un animal ? Et si mon histoire se passait sur une autre planète ? Ces petits « et si » peuvent ouvrir plein de nouvelles pistes que tu n’aurais pas imaginées au départ.

*�️ La technique des associations d’idées Prends une feuille, mets ton idée principale au centre, puis note tout ce que ça t’évoque autour. Par exemple, ton groupe de héros doit traverser une forêt. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

• Des arbres sacrés ?
• Des champignons hallucinogènes ?
• Des animaux comme des biches ou des sangliers ?
• Des créatures magiques (si tu es en fantasy) comme des elfes ou des lutins ?
• La peur de se perdre ?

En explorant ces pistes, une simple forêt peut se transformer en mille aventures. Si un truc te plaît, par exemple les champignons hallucinogènes, tu peux recommencer le processus pour creuser encore plus (rêves, peurs, hallucinations, mystères…). La technique du brainstorming

C’est comme les associations d’idées, mais en groupe. Tu donnes un mot ou une idée à d’autres personnes, et ils te donnent à leur tour une liste de mots, d’émotions, d’idées qui leur viennent. Ça peut te débloquer quand tu es à court d’inspiration et t’ouvrir à d’autres univers

*� La technique des codes et tropes Chaque genre a ses règles non écrites, appelées codes ou tropes. Même si tu n’y fais pas attention, ils sont souvent là. Par exemple :

• Les interactions entre personnages (ils s’aiment, se détestent, s’entraident…). Sans ça, pas d’histoire qui tient debout.
• Le questionnement interne : tes héros vont forcément se poser des questions, douter, revenir sur leur passé, se remettre en question. Connaître ces codes peut t’aider à structurer ton histoire tout en y ajoutant ta touche personnelle.

*� La technique du dessin Parfois, un dessin vaut mille mots. Ne t’inquiète pas si tu n’es pas un artiste, un simple croquis rapide suffit pour mieux visualiser tes idées. Dessine ta forêt, ton personnage, ton monstre, même avec des bonhommes bâtons ! Ça t’aidera à voir les choses autrement.

*� Que faire en cas d’absence d’idées ? Persévère, ne lâche rien ! Parfois, il faut juste changer d’angle, regarder autour de soi autrement. Tu peux aussi te tourner vers les thèmes des défis d’écriture, les concours, ou piocher dans les intrigues libres de droits sur le net. Utilise la technique du « Et si… » sur n’importe quel sujet pour relancer ta créativité. Comment organiser et canaliser tes idées ?

Le meilleur outil, c’est ton carnet de notes, toujours avec toi. Un petit bloc dans ta poche ou ton sac, c’est idéal pour noter les idées qui te passent par la tête. Les applis de notes sur smartphone sont aussi très pratiques.

Il y a deux sortes d’idées : celles liées à ton roman entier, et celles qui sont liées à des détails (personnages, lieux, intrigues secondaires).

Par exemple, si tu écris l’histoire d’une sirène et que tu as une idée géniale pour un pigeon en pleine ville, ces deux idées ne collent pas forcément ensemble. Pas de souci, garde la deuxième idée pour un autre projet !

Laisse venir toutes tes idées, note-les sans te censurer. Le tri viendra plus tard. Tu peux ensuite organiser tout ça à l’ordi avec des outils comme Evernote, Notion, ou un simple dossier bien rangé.

Classe tes idées en trois grandes catégories : Personnages, Lieux, Intrigues/Thèmes.

Pour mieux t’inspirer, tu peux aussi décorer tes notes avec des images, des dessins, voire créer un moodboard (une planche de tendances) : un collage d’images, de mots, d’objets qui reflètent l’ambiance de ton histoire ou de tes personnages.

❌ Quelles sont les erreurs à ne pas faire ?

Pour avancer sereinement dans ton roman, mieux vaut éviter quelques pièges classiques. Voilà les trois erreurs qui reviennent souvent et comment t’en protéger :

*� 1ère erreur : Ne pas poser de bonnes fondations Avant de te lancer tête baissée, il faut que tu connaisses bien les 5 éléments clés pour avoir une vision claire de ton roman :

• La ligne de force : C’est la logique interne de ton histoire, ce qui la rend cohérente.
• Le genre : Chaque genre (fantasy, policier, romance…) a ses codes et ses tropes. Respecte-les pour que ton récit soit crédible et parle à tes lecteurs.
• Le personnage principal : Choisis-le avec soin, creuse-le bien. Tu dois le connaître sur le bout des doigts, ses forces, faiblesses, motivations.
• L’enjeu : Qu’est-ce qui se passe si ton héros échoue ? Quel message veux-tu transmettre à travers ton histoire ?
• L’adversité : C’est la force antagoniste qui oppose ton héros. C’est grâce à cette opposition que ton personnage va grandir et que ton histoire va prendre toute sa saveur.

*� 2ème erreur : Ne pas exploiter tout le potentiel de ton idée C’est souvent là que la page blanche frappe… Tu as posé les bases, mais tu n’as pas suffisamment creusé, développé, exploré ton idée. Résultat : tu te retrouves bloqué.

Prends le temps d’utiliser les techniques dont on a parlé : brainstorming, cartes mentales, les « et si… » à gogo. Tu verras, ça ouvre plein de pistes et ça évite les trous d’inspiration.

*� 3ème erreur : Ne pas tester différentes façons de raconter ton histoire Il existe mille façons de raconter une histoire : le point de vue (je, il, elle), la structure narrative (chronologique, flashbacks, plusieurs voix…), le style…

Ne reste pas figé dans une seule façon d’écrire. Essaie, expérimente. Parfois, un changement de perspective peut tout changer et rendre ton récit plus vivant.

🎯 Comment construire le pitch de ton roman ?

Le pitch, c’est un peu la carte d’identité de ton histoire, celle qui va te servir à la présenter clairement et rapidement.

Voici ce qu’il doit contenir :

• Le contexte : Où et quand se déroule ton histoire ?
• Le personnage principal : Qui est ton héros ?
• La problématique : Quelle lutte doit-il mener ?
• L’objectif : Que cherche-t-il à accomplir ?
• L’obstacle ou adversité : Quelle force va s’opposer à lui ?

Une phrase toute simple pour t’aider à construire ton pitch : « Dans [lieu], à la suite de [incident déclencheur], [personnage] se bat contre [obstacles] pour atteindre [objectif]. »

Le pitch te sert à deux choses essentielles :

• Te guider dans ton écriture pour ne pas perdre de vue ce que tu veux raconter.
• Présenter ton histoire aux éditeurs ou lecteurs potentiels, pour les convaincre.

❓ Le QQQOCP de ton roman

Pas de panique, ce sigle rigolo est juste un moyen simple de ne rien oublier. C’est une méthode pour bien préparer ton projet, mais aussi pour garder le cap à chaque étape.

Voici ce que ça veut dire :

• Q = Qui ? Tes personnages
• Q = Quand ? L’époque où se passe ton histoire
• Q = Quoi ? Les idées, actions, intrigues, scènes
• O = Où ? Les lieux de ton roman
• C = Comment ? Le plan, la structure, les chapitres
• P = Pourquoi ? Le but de ton histoire, la motivation des personnages

Ces questions, pose-les-toi non seulement au début, mais aussi à chaque chapitre ou scène. Ça t’aidera à aller droit au but et à donner du sens à tout ce que tu écris.

Fondations Romanesques : Construit les fondations de ton roman et générè un premier synopsis.