🐉 Fantasy

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🩄 1 - DĂ©finition

La fantasy est un genre littĂ©raire mettant en scĂšne des personnages le plus souvent pourvus de pouvoirs magiques dans un monde imaginaire. GĂ©nĂ©ralement, c’est une quĂȘte que le hĂ©ros doit mener Ă  bien pour sauver le monde dans lequel il Ă©volue.

Le terme fantasy, qui vient de l’anglais, signifie « imagination » et non « fantaisie », comme on pourrait le croire. En suivant ce petit rappel Ă©tymologique, on peut en dĂ©duire la dĂ©finition suivante : « La Fantasy est un genre littĂ©raire dĂ©diĂ© au rĂȘve et Ă  l’imagination. »


đŸ§šâ€â™€ïž 2 - Les caractĂ©ristiques du genre

Vous n’ĂȘtes pas sans savoir que chaque genre littĂ©raire a ses propres codes et caractĂ©ristiques. C’est ainsi qu’on peut faire la diffĂ©rence entre chacun des genres de l’imaginaire, etc. Je vais donc tenter de lister avec vous les diffĂ©rentes grandes caractĂ©ristiques de ce genre trĂšs riche.

Nous avons vu au point prĂ©cĂ©dent que la fantasy Ă©tait le genre de l’imagination. C’est aussi et surtout le genre par excellence de la magie. Toute Ɠuvre de fantasy, quelle qu’elle soit, prĂ©sente au moins une forme de magie. On remarque la prĂ©sence de la magie dans Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter, Elric et mĂȘme dans Le TrĂŽne de Fer, mĂȘme si elle est discrĂšte au dĂ©but. La magie est le point commun entre toute les Ɠuvres de fantasy. Un autre trait commun : les mondes alternatifs ou parallĂšles.

En effet, on constate souvent que les histoires se déroulent soit :

  • Dans un monde alternatif complĂštement imaginĂ© et qui n’a rien Ă  voir avec le nĂŽtre : la Terre du Milieu ou l’AlagaĂ«sia n’ont pas grand-chose en commun avec notre Terre.
  • Sur une autre planĂšte ou un monde parallĂšle reliĂ© Ă  notre Terre par des “passages magiques” : dans Narnia, il existe quelques “portails” qui relient la Terre Ă  Narnia ; dans Lladrana, il existe un tunnel magique qui relie la Terre Ă  Lladrana Ă  certaines pĂ©riodes de l’annĂ©e.
  • Sur Terre, mais dans un univers magique sĂ©parĂ© de l’univers des “simples mortels” : dans Harry Potter, il existe beaucoup de lois qui interdisent aux sorciers de dĂ©voiler leurs secrets aux moldus. Ainsi, Poudlard et le Chemin de Traverse sont des endroits complĂštement coupĂ©s du “monde normal”. Dans chacun des cas prĂ©sentĂ©s, on remarque bien qu’il y a toujours une sĂ©paration physique, morale ou lĂ©gale entre le monde des humains et celui de la magie.

Un autre point commun Ă  la majoritĂ© des romans fantasy est la liste des thĂšmes abordĂ©s. On croise souvent des thĂšmes tels qu’une quĂȘte initiatique, de grandes batailles ou encore un-e Ă©lu-e qui doit sauver le monde de la tyrannie d’un puissant mage malĂ©fique. Tous ces thĂšmes se retrouvent dans de grandes sagas telles que Le Seigneur des Anneaux, Eragon, Harry Potter, Narnia,


Présentation Fantasy - Dragon sur un livre

đŸč 3 - Quelques sous-genres

High, low, light
 Nombreux sont les sous-genres qui dĂ©finissent la fantasy. Qu’il s’agisse d’Ɠuvres lointaines et merveilleuses, ou d’Ɠuvres noires et apocalyptiques, dĂ©couvrez ce que cache ce genre dĂ©cidĂ©ment plĂ©thorique.

Une profusion de sous-genres La fantasy couvre un domaine trĂšs vaste des productions de l’imaginaire, Ă  plus forte raison en anglais, oĂč elle inclut ce qu’en France nous nommons le fantastique. DerriĂšre les marqueurs les plus familiers (des elfes, des dragons, des royaumes
 ), une profusion de sous-genres se sont dĂ©veloppĂ©s au fil du temps. À la fois points de repĂšre nĂ©cessaires pour les aficionados qui aiment Ă  retrouver leurs rĂ©fĂ©rences favorites d’une Ɠuvre Ă  l’autre, et outils marketing pour accroĂźtre la visibilitĂ© des produits culturels, les sous-genres de la fantasy sont l’objet de dĂ©bats souvent passionnĂ©s entre amateurs, leurs frontiĂšres Ă©tant par essence poreuses et leurs dĂ©finitions Ă©voluant dans le temps et dans l’espace. Les genres, servant Ă  “mettre un nom” sur un ensemble de caractĂ©ristiques, s’adaptent en effet aux corpus existants Ă  un moment donnĂ©.

High et low fantasy Une premiĂšre grande distinction oppose high et low fantasy (fantasy “haute” et “basse”), sans que cette â€œĂ©chelle” ne recoupe a priori de jugement de valeur. Le visage le mieux connu de la fantasy, celui des grands succĂšs inspirĂ©s des mondes et nobles quĂȘtes de Tolkien, relĂšve de la high fantasy. À l’inverse, la low fantasy se situe tout prĂšs de nous – comme dans Harry Potter (J. K. Rowling, 1997-2007), oĂč le monde des sorciers coexiste secrĂštement avec celui des moldus, ou encore dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Buffy contre les Vampires (Joss Whedon, 1997-2003) oĂč une porte des enfers s’ouvre sous la petite ville de Sunnydale.

Nous sommes ici aux frontiĂšres du fantastique, et l’hybriditĂ© constitutive de la fantasy s’accentue avec l’introduction d’autres codes gĂ©nĂ©riques, comme ceux du roman sentimental pour constituer la “romance paranormale” (ainsi, entre de nombreux autres exemples, les romans de la sĂ©rie Mercy Thompson de Patricia Briggs, Ă  partir de 2006).

Quels critĂšres de dĂ©finition ? Les catĂ©gories gĂ©nĂ©riques sont donc nombreuses, concurrentes entre elles et se recoupant en partie tout en ne reposant pas toujours sur les mĂȘmes critĂšres. Il peut s’agir de thĂšmes privilĂ©giĂ©s, comme dans l’urban fantasy, caractĂ©risĂ©e par le dĂ©cor de la grande ville, qui sous-entend donc souvent un ancrage dans le monde contemporain, proche du rĂ©alisme magique. Charles de Lint et son cycle de Newford (Ă  partir de 1990) en est l’un des grand reprĂ©sentant, tout comme Megan Lindholm – alias Robin Hobb – avec son Dernier magicien (1986). On trouve Ă©galement des influences remarquables, par exemple pour la “fantasy antique”, ou plus largement la “fantasy historique”, qui revisite une pĂ©riode bien prĂ©cise en y introduisant des Ă©lĂ©ments de merveilleux. C’est le cas du français Pierre Pevel avec la Guerre de Trente Ans, dans la trilogie Wielstadt (2001-2004), ou du canadien Guy Gavriel Kay avec l’empire byzantin dans La MosaĂŻque de Sarance (1998-2000).

On peut en rapprocher la fantasy “nĂ©o-victorienne”, proche du mouvement steampunk, qui rĂ©invente le XIXe siĂšcle victorien Ă  coup de technologies alternatives (vapeur, Ă©ther, esprits
 ), de crĂ©atures fabuleuses (vampires, fĂ©es, loups-garous
 ) et d’intertextualitĂ© (Jules Verne, Charles Dickens, Oscar Wilde, Lewis Carroll
 ). La sĂ©rie littĂ©raire Le Protectorat de l’Ombrelle (Gail Carriger, 2009-2012), Le Cirque des rĂȘves (Erin Morgenstern, 2011) ou les MĂ©moires de Lady Trent (Marie Brennan, 2013-2017) en sont de bons exemples.

Enfin, on peut aussi parler de tonalitĂ©s, avec la “light fantasy”, axĂ©e sur l’humour et dont Terry Pratchett est le grand reprĂ©sentant, ou Ă  l’inverse la “dark fantasy”, toute proche de l’horreur. Celle-ci couvre un vaste territoire qui va du cycle La Tour Sombre de Stephen King (1982-2012), oĂč converge toute l’Ɠuvre de ce maĂźtre du fantastique, Ă  la sĂ©rie des Joyaux Noirs (1998-2010) d’Anne Bishop, dont les personnages sont de sĂ©duisants dĂ©mons et sorciĂšres. Sous-genre aux ambiances Ă©galement sombres, la “gritty fantasy” (fantasy rugueuse, rĂąpeuse) dite encore “grimdark” (fantasy sinistre) peut revendiquer Glen Cook et sa Compagnie noire (1984-2000) comme prĂ©curseur et George R. R. Martin comme chef de file contemporain, aux cotĂ©s de Joe Abercrombie ou Mark Lawrence. Son pessimisme moral tranche avec ce qu’on connait le plus souvent du merveilleux en fantasy, et se traduit par des personnages ambivalents, une moindre prĂ©sence de la magie au profit de stratagĂšmes politiques, et une violence sanglante.

Voici les sous-genres de fantasy les plus croisés :

  • Heroic fantasy : Un seul hĂ©ros dont les particularitĂ©s physiques et/ou mentales lui permettent vaincre un ennemi puissant ou de mettre fin Ă  un conflit. (p. ex. : Eragon de Christopher Paolini)
  • Dark fantasy : Ces rĂ©cit sont ancrĂ©s dans une ambiance noire, tragique et immorale oĂč le mal domine souvent. (p. ex. Elric de Mickael Moorcock)
  • High fantasy : comprend les Ɠuvres qui se dĂ©roulent dĂšs le dĂ©but dans un monde imaginaire
  • Low fantasy : laquelle le monde imaginaire communique avec le monde « normal ».
  • Light fantasy : Ce sous-genre est Ă©galement appelĂ© « fantasy humoristique », c’est un genre qui a pour but de faire rire le lecteur par l’humour, la parodie et l’absurde. (p. ex. : Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett)
  • Urban fantasy : Le rĂ©cit se dĂ©roule Ă  notre Ă©poque et sur Terre, en gĂ©nĂ©ral dans la ville. (p. ex. : Harry Potter de J. K. Rowling)
  • Epic fantasy : Un groupe de hĂ©ros doit sauver le monde, des armĂ©es s’affrontent sur d’énormes champs de bataille,
 (p. ex. : Le Seigneur des Anneaux de J. R. R. Toklien)
    Mais il en existe beaucoup d’autres comme : la sword and sorcery, la science fantasy, la space fantasy, la med-fan, la fantasy animaliùre, la romantic fantasy, la bit-lit,


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